Une grève nationale a été annoncée le 19 février à Rabat, Casablanca et d’autres cités du royaume contre la cherté de la vie et les problèmes économiques qui frappent le Maroc. Cette manifestation était interdite par le régime marocain, mais la Confédération démocratique du travail (CDT) a réussi à réaliser un sit-in au centre-ville de Rabat. Les forces policières du Royaume ont pourtant empêché la marche pacifique du peuple en encerclant les manifestants.
Le régime marocain a justifié la répression de cette manifestation par la loi de « l’état d’urgence sanitaire » contre le Covid-19.
L’inflation de près de 10% au Maroc est causée par une grave sécheresse couplée à la flambée des prix des matières premières.
Les ménages modestes et vulnérables sont ceux qui souffrent le plus de l’impact de la poussée inflationniste des prix alimentaires et autres prix.
Les calculs présentés dans un rapport de la Banque mondiale montrent que l’inflation annuelle a été pratiquement 30 % plus élevée pour les 10 % les plus pauvres de la population, par rapport aux 10 % les plus riches, principalement en raison de l’impact de la hausse des prix alimentaires qui représentent une part plus importante de dépenses chez les ménages les plus pauvres.
Le prix de la viande rouge est passé de 70 dirhams le kilo (environ 7 euros) à 110 dirhams (environ 11 euros) en l'espace de quatre mois.
L’inflation annuelle marocaine atteignant un pic de 8,3 % à la fin 2022.
Selon ce rapport, la croissance réelle du PIB au Maroc a chuté, passant de 7,9 % en 2021 à 1,2 % en 2022 (estimation), tandis que le déficit de la balance courante a augmenté de 2,3 % à 4,1 % du PIB.
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